Otto Dix IV. À la guerre
Le sang il coule depuis ce temps-là,
il arrête pas depuis Guise...
le sang de France dont on cause tant,
on arrête pas de le faire couler...
tantôt fusil, tantôt la charge,
tantôt couteau, tantôt bourreau, tantôt tranchée,
au coin des rues, au coin des bois,
toujours un prétexte,
on arrête pas de le faire couler...
toujours un prétexte admirable.
Céline, Louis-Ferdinand, Maudits soupirs pour une autre fois
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Otto Dix, (1891-1969)
Tranchées, vers 1918
Gouache, 39 x 41 Collection particulière
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