Otto Dix
II. À Hambourg

Toutes les lampes de la rue se reflétaient dans l'eau des canaux et sur l'asphalte glissant. La nuit était tout à fait venue et enveloppait Hambourg, le Hambourg du travail, de la poésie, des gangsters, des voyous millionnaires suivis de leur garde du corps. Moeurs américaines qui s'étendent jusqu'à Marseille, où les gangsters tiennent également le haut du pavé, dans la grande vie de minuit.

MacOrlan, Pierre (1882-1970),
Mademoiselle Bambù : Filles, Ports d'Europe et Père Barbançon.
 
           


Otto Dix, (1891-1969)
Adieu de Hambourg, 1920,
Huile sur toile, 85 x 59 cm
Munich, Galerie Gunzenhauser